La faillite d’une entreprise est une épreuve difficile qu’elle doit surmonter avec lucidité. Parfois, il est plus judicieux de s’accompagner de professionnels pour gérer la situation comme il se doit.
Quelles sont les principales causes ?
Les raisons pour lesquelles une entreprise court à sa faillite peuvent provenir en interne même, parfois elles sont engendrées par des facteurs extérieurs. En revanche, c’est dans le rôle du dirigeant de rester attentif aux événements se produisant dans sa boîte. En revisitant les chiffres, il est possible d’anticiper la faillite, et de prendre les mesures adaptées aux circonstances.
La faillite issue d’événements extérieurs est souvent rattachée aux crises sociales, et au contexte économique existant, comme la crise actuelle du Covid19 qui a poussé de nombreuses entreprises à de grandes difficultés insurmontables.
Les causes internes sans que le dirigeant n’ait vraiment conscience peuvent être prévisibles dès même la montée de l’entreprise. Cela est dû à une mauvaise stratégie, ou à une prévision faussée des statistiques. Les failles se trouvent souvent dans l’élaboration du business plan, c’est pourquoi, il faut commencer sur des bases solides, afin d’anticiper tous risques de blocage dans la partie gestion.
Il y a aussi les phases sensibles que traversent les entreprises, c’est surtout dans les premières années de sa création que les difficultés se manifestent. N’empêche qu’au cours de son développement, une croissance incontrôlée mènera directement à la faillite.
Toutefois, une mauvaise organisation comme le désaccord entre dirigeants peuvent entraîner le désordre dans la société. D’autre part, les acomptes clients sont des risques à courir dans cette démarche.
Que faut-il faire ?
Les erreurs de gestion favorisent la dégradation des situations financières, le choix stratégique inadéquat engendre assurément des perturbations dans l’aspect financier. Aussi, l’incapacité de faire face à la concurrence provoque le déséquilibre à coup sûr. Une entreprise peut subir des changements dans sa phase d’existence, alors que cela impacte sur sa stabilité en général.
Une entreprise est en état de cessation de paiements lorsque ses liquidités sont limitées, et ne lui permettent plus de régler ses dettes, à ce moment, sa situation comptable et financière n’est plus en mesure d’honorer ses dettes par ses propres moyens. L’entreprise doit déclarer sa cessation de paiements au tribunal dans un délai de 45 jours, et ce, quels que soit son statut juridique et la nature de son activité.